La méthode

Chaque territoire, chaque configuration est différente

LE SOLIMA est une méthode de travail entre les collectivités publiques, l’État et les acteurs concernés par le développement des musiques actuelles sur des territoires non prédéfinis. En ce sens cette démarche est originale et ce qui en fait son intérêt c’est d’être utilisable et appropriable par chacun des participants potentiels parce qu’elle place la concertation au centre du dispositif.
Le Vade-mecum qui a été validé par le CCTDC vient appuyer le texte de 2010.
Le SOLIMA n’est pas une fin en soi, il est un processus permanent de co-construction, qui doit conduire à imaginer des politiques publiques en faveur des musiques actuelles proches des besoins territoriaux, dans l’écoute et la prise en compte des différents acteurs de ces territoires.

 

Comment met-on un SOLIMA en œuvre ?

On observe 3 phases dans la mise en œuvre d’un SOLIMA sur un territoire qui reviennent dans tous les SOLIMA recensés :
La 1ère phase s’appuie soit sur la mise en œuvre d’un diagnostic de territoire, soit sur un état des lieux déjà réalisé lors d’anciennes concertations territoriales et permet de repérer les acteurs et initiatives musiques actuelles sur un territoire donné ainsi que les besoins et questionnements de ces derniers. Le diagnostic ou état des lieux peut être réalisé soit par un organisme extérieur (consultant, chargé de mission,..) soit être construit à partir de rencontres entre acteurs (concertations) .

La 2ème phase est un ensemble de temps de rencontre et d’échanges autour des questionnements communs repérés dans la première phase et a pour objectif de faire des propositions de solutions, dispositifs, réflexions à mener pour répondre à ces questionnements . Elle est souvent pilotée par la collectivité du territoire correspondant au SOLIMA et animée soit par un réseau territorial d’acteurs, soit par un organisme extérieur, soit par une agence départementale ou régionale (selon le territoire du SOLIMA)

La 3ème phase  se concrétise par la continuité des rencontres et a pour objectif de mettre concrètement en place les pistes qui s’étaient dégagés lors de la deuxième phase. Elle peut être animée par un réseau territorial d’acteurs ou une agence départementale ou régionale.
Ces trois phases se déroulent sur des temps variables selon l’état d’avancement du territoire.

Cette méthode a le souci de développer la veille sur un territoire donné.
L’important dans cette approche est de poser le principe de faire « ensemble sans hiérarchie pré-définie ».